« Malhounyat Azemmour » vient de baisser le rideau sur sa 11e édition en hommage au grand maître du Malhoune feu Abdelmajid Rahimi, l’inspirateur de générations d’interprètes du patrimoine musical de l’art du Malhoune.
Il l’un des initiateurs du mouvement d’Azemmour Al-Hadr dans la poésie du Malhoune qui s’est répandu au Maroc intégrant ainsi le patrimoine marocain de cet art ancestral.
La 11e édition a été une occasion propice pour honorer ce chef du Malhoune en reconnaissance et en fidélité à son empreinte qui a marqué la culture de la ville, son patrimoine et son identité civilisationnelle.
Cet événement ne se limitait pas à des concerts, des moments d’extase et des divertissements éphémères qui s’achèvent avec le passage des heures des nuits du festival, mais plutôt une occasion d’apprécier les œuvres des chefs du Malhoune et de ses interprètes.
Il s’agit de chants conscients et judicieux qui préservent le patrimoine de la nation et garantissent la préservation et la transmission de cet art oral à travers les générations.
Malhounyat Azemmour, depuis sa création, a essayé d’aborder les vraies questions du patrimoine de Melhounia, de proposer des alternatives, de discuter des phénomènes et d’impliquer tous les acteurs concernés des institutions aux universitaires en passant par les poètes et les chanteurs de différents horizons du Maroc et de l’étranger.
Dans des approches qui aspirent à mettre en avant l’universalité du patrimoine musical marocain et sa spécificité dans une harmonie sans précédent.
Mais la question la plus importante aujourd’hui, après la conservation du texte poétique, des recueils et des poèmes, est la question de le chant « Al-Kraih », qui, avec sa perte menace l’esprit de Melhounyat qui a vécu à travers ses chanteurs et la mémoire de ses gardiens.
C’était la thématique abordée par “Malhounyat Azemmour » au cours de cette 11e édition.